Le retours des exilés dans leur "petite Patrie"

x a écrit:
La vie était difficile sur les deux fronts, la preuve en est que les Trentins sont revenus dans les zones "libérées" après Caporetto, à l'été 1918, il y avait environ 24.000 "sussidiati"(déplacés subventionnés) rapatriés, ils ont trouvé les pays dévastés, les bois et les campagnes pollués par des résidus dangereux guerre qui fera de nouvelles victimes pour les années à venir.
La fin de la guerre permettra enfin le retour de tous les réfugiés, mais une nouvelle triste condition les attend, ils continueront à être des réfugiés dans des camps de baraquements construits par le génie italien, ils sont des étrangers dans leur nouvelle patrie, une situation difficile et précaire, en attendant le retour de leurs proches encore prisonniers de guerre sur divers fronts.

Dans certaines petites communautés, personne n'est revenu!

Les nouveaux citoyens resteront dans les mémoires pour toujours comme "taliani ciapà col sciòpo".
- "taliani" abreviation de italiani donc pour être familiers "les ritals"
- "ciapà"??? essere una schiappa (in qc) : être nul (f nulle) (en quelque chose) être une chiffe en face de ?
- "col" => "con il" : avec le
- "sciòpo" : schioppo = pistolet
pourrait-on traduire par "Les ritals sont nuls au pistolet" ou bien "les ritals sont des chiffes devant une arme"


https://www.anamontegrappa.it/index.php/20-per-non-dimenticare?start=5

   

https://www.cultura.trentino.it/Approfondimenti/Storie-e-storia.-Ricerche-di-frontiera
Le retour en 1919 dans un pays dévasté

   

X a écrit:

https://www.museodellaguerra.it/incontro-e-inaugurazione-mostra-mori-1918-19-a-centanni-dalla-fine-della-guerra/

À leur retour dans le pays après la fin de la Première Guerre mondiale, les réfugiés de Mori ont trouvé un territoire complètement dévasté et ont été confrontés à de nombreux problèmes, notamment celui de l'approvisionnement alimentaire. Grâce à l'intervention de la communauté de Lugo di Romagna, une cuisine a été mise en place qui, d'avril à novembre 1919, préparait 500 repas par jour, donnant également des vêtements, du linge de maison et du bétail.

     les hauts plateaux (Altiplano)      


http://www.trentinograndeguerra.it/context.jsp?area=100&ID_LINK=240&id_context=11640#lightbox[set]/0/
le retour sur Lugarda

Flaviano Zandonai a écrit:La résilience des communautés touchées par la grande guerre, notamment celles situées dans les zones de front, est particulièrement intéressante car elle illustre les principales caractéristiques de ce processus :
- robustesse (résister au stress sans se détériorer),
- redondance (remplacer un élément compromis par un autre)
- et la vitesse (accès rapide et utilisation des ressources disponibles).

Les exemples sont multiples et de signe différent. Il suffit de penser aux "récupérateurs" qui, dans la première période d'après-guerre, ont démantelé des fortifications et des tranchées pour obtenir des matériaux ferreux à revendre, créant une nouvelle économie avec un pouvoir destructeur plus efficace que la guerre elle-même.