2 décembre 2019 des nouvelles

Bonjour les fans de Tribus

Samedi nous avons passé un long moment avec M et M^me Broussin et j'ai pu glâner de nombreuses informations qui m'ont permis de corriger les articles sur Tribus à la Bazouge et de trouver pourquoi le tableau d'Avignon représentait des lévriers : au recensement de 1936 je n'avais trouvé qu'un seul "patron" mécano les autres n'étant que domestiques ou chiffonier dans la maison du site "Les Mines" qui donne sur la route avec de l'autre côté l'ancienne mine (base ULM). Jean Broussin m'a dit que ce Morin était un grand chasseur, aussi je comprends pourquoi le tableau est une scène de chasse. Paulette Broussin m'a donné une carte postale en double qui représente la vue du porche faite par Tribus et presque le tableau d'Edouard Cortès.


Ce matin je suis passé à la mairie de la Bazouge mais suite aux dégâts des eaux et les travaux qui vont bientôt commencer le fameux tableau est bien emballé et rangé donc je n'ai pu le photographier...

Cependant j'ai pu consulter certaines archives municipales et apprendre beaucoup de détails intéressants sur la commune et les gens qui y sont passés.

Ainsi pour les gens de la Bazouge :

• Le pont et l'étang
  
  
  
  
  • 2 août 1852 - inauguration de la première pierre du pont, une des 4 pierres sur laquelle s'appuie l'arche, pierre d'angle du côté du midi sur la rive gauche, mais rien sur le percement de la rue Neuve.
    
  • Interdiction de se baigner dans l'étang (déjà plusieurs noyés) et en plus se baignent nus => autorisation de se baigner dans la rivière plus loin que le lavoir (mais bien peu d'eau donc il s'agit de se tremper les pieds)
    
  • étang aboli en 1860 car le 12 février 1861 on discute du problème du lavoir et de l'abreuvoir situés après la chaussée de l'étang (remplacée par le pont) et qui n'ont plus assez d'eau disponible => interdit de plonger les hardes des mineurs dans le lavoir ou l'abreuvoir, interdit aux enfants de courir sur le gazon planté au dessus de ces deux équipements.
    
  
  
  
• Le STO et le tirage au sort en octobre 1942
  
  
  
  • pas trouvé de délibération pour le tirage au sort du STO vers octobre 1942
    
  • mais démission du maire en novembre 1942
    
  • remplacement par un commandant, le Cdt Louis Bouvier (sans doute démobilisé ou dans la réserve) qui faisait déjà forcément partie du conseil municipal.
    
  
  
  
• Germaine LEPAGE "morte pour la Fance"
  En 1943 à la bazouge Germaine BENOIS ses enfants bénéficient de l'aide aux indigents (donc ils habitent la commune).
  Son mari est-il parti à la guerre?
  Elle mourra sur la route D57 à Soulgé-le-Bruant en juin 1944.
  La mairie recherche le document de qualification de morte pour la France dont j'ai trouvé la référence dans son acte de naissance à la Cropte le 17 janvier 1910.
  (Ce n'est pas la même famille LEPAGE que mon beau-père tiré au sort en 1942 pour le STO.) Ou alors je dois aller à Soulgé-sur-Ouette où le document a été envoyé en 1961. Ou bien à Paris aux archives du ministère qui l'a envoyé...
  
• Construction du théâtre de la BAZOUGE :
  En 1944 faire part de deuil de l'abbé POLAS qui a passé 25 ans dans la commune a construit l'école de garçons et la salle de théâtre au-dessus et y a enseigné 15 ans . La commune reconnaissante paiera les frais d'inhumation.
  Il serait donc arrivé en 1919. L'école et le théâtre ont donc été construit entre 1922 et 1925 car Polas est recensé curé en 1921 et curé professeur en 1926 (d'ailleurs les sièges font très anciens). Et après 1926 il faut qu'il suive la reconstruction de l'église.
  M Jean Broussin m'a dit que le bâtiment avait été donné par M Lelièvre (?) au diocèse
  

Et pour conclure le tout je suis passé aux archives de Laval cette après-midi, un peu laborieusement pour s'inscrire et me faire monter les documents, savoir si j'ai le droit de les voir (75 ans pour certains documents).

Heureusement ils ont sur place un gadget : une liste de cartes d'identité faites aux alentours de la guerre : pas de Tribus puisqu'il n'est pas français ; j'ai trouvé les abbés Eugène Bondis et Victor Polas qui ont connu Tribus, mon beau-père, mais je n'ai pas trouvé Germaine Lepage "morte pour la France" de la Bazouge ni sous son nom ni sous celui de son mari Benois et je n'ai pas trouvé son mari non plus.

Alors quoi de plus dans les recensements sur papier : en 1946 pas de Tribus mais on trouve l'abbé Eugène Bondis et en 1954 (le recensement de 1951 a été décalé?) à Olivet tout petit village on trouve tout de suite Tribus, là encore marqué Guiseppe (pour la 3ème fois : Trizac, Olivet, acte de décès à Mordelles et marqué Joseph à Paris mais ce n'est pas lui le chef de ménage, c'est Jeanne Blangy et elle l'appelle peut-être ainsi)
Question : Tribus était-il toujours planqué à la Bazouge en 1946? donc non recensé ou bien est-il parti à Vaiges (ou ailleurs). En 1946 il n'était pas recensé à Bourgneuf-la-Forêt (quelques étrangers mais pas lui). Ensuite il était trop tard pour demander Bais, Izé, ...


Et aussi trop tard pour consulter :
Olivier GUYOTJEANNIN sous la direction de Joël SURCOUF, "Service du travail obligatoire de la Mayenne (S.T.O.) …", Laval, archives départementales de la Mayenne, 1981.
cité dans https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr › content › pdf.action

Diocèse de Laval a écrit:
Je n'ai pas encore rencontré dans les archives un  prêtre du diocèse de Laval résidant dans le diocèse de Saint-Flour.